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6ème édition du Cercle des Lettres

Une soirée d’exception au Cercle de l’Union Interalliée

La 6ème édition de la soirée du Cercle des Lettres, au Cercle de l’Union Interalliée, a réuni la crème des académiciens, écrivains, hommes politiques et personnalités. Le média consacré à l’Art de Vivre à la Française et à l’Univers du Luxe, Kiss City Paris, vous fait revivre la soirée comme si vous y étiez ! 

 Par Estelle GUEÏ

 

Une soirée en hommage à Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE

Cette nouvelle édition au Cercle de l’Union Interalliée a été dédiée en hommage à l’Historienne et ancienne Secrétaire perpétuel de l’Académie Française, Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE. Une quarantaine d’écrivains ont été invités au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré, à l’hôtel Perrinet de Jars, dans le 8ème arrondissement de Paris. Pour entrer dans ce club social parisien, fondé en 1917, il faut montrer patte blanche, ou plutôt « porter une cravate » comme il est indiqué sur le carton d’invitation.

 

Le Cercle de l’Union Interalliée est un social club qui existe depuis 1917

 

Cette prestigieuse institution est fortement imprégnée de l’idéal qui a inspiré ses nombreux fondateurs composés de patrons de presse, aristocrates, hommes politique et industriels (le Comte Marc BONNIN de la BONNINIÈRE de BEAUMONT, le marquis de BRYAS, Arthur MEYER, Jean de SILLAC, André CITROEN, François Ernest FOURNIER, Paul DUPUY, entre autres). Construit en 1714, l’hôtel Perrinet de Jars, fut aussi l’ancien hôtel particulier d’Henri de ROTHSCHILD.

Les lieux sont splendides et propices aux rêveries les plus folles. A perte de yeux s’étendent des salles de lecture et de jeux, une bibliothèque, une salle de billard, des salons de réception, des salles à manger donnant sur un immense jardin s’étendant jusqu’aux jardins des Champs-Élysées…Une piscine, un hammam et une salle de sport sont même aménagés dans les sous-sols de l’hôtel particulier.

Pour être admis dans ce club très sélect, les candidats doivent être présentés par 2 parrains membres du club, et les candidates par 2 marraines également membres du Cercle de l’Union Interalliée. Ensuite un vote est effectué par une commission d’admission. Une fois le sésame en poche l’heureux candidat peut s’acquitter de ses droits d’admission et de sa cotisation annuelle pour accéder aux installations sportives.

Une adresse incontournable pour y rencontrer Stéphane BERN, Jean-Charles de CASTELBAJAC, l’ancien Premier Ministre, Edouard BALLADUR ou le Directeur-Adjoint du Figaro, Bertrand de SAINT VINCENT

 

Le Directeur-Adjoint du Figaro et Auteur, Bertrand de Saint Vincent, le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Amin MAALOUF et l’Editrice de Kiss City Paris, Estelle Guei

 

Ces ami(e)s qui enchantent la vie…

C’est donc chaussée de bottines Gucci et d’un joli tailleur siglé Escada que je me rends à cette soirée réunissant une quarantaine d’écrivains parisiens tous amis de l’organisatrice.

Nous sommes toutes et tous réunis autour de l’amitié et de passions communes pour la littérature et pour l’Histoire

 

L’Académicien et Auteur, Jean-Marie Rouart, l’Editrice Estelle Guei et le Premier Ministre, Alain Juppé

 

A l’entrée, je croise brièvement quelques figures médiatiques comme la Journaliste et Académicienne, auteure de l’excellente biographie « Deux sœurs : Yvonne et Christine Rouart, les musées de l’impressionnisme» Dominique BONA. A ses côtés, « l’Éternel Adulescent Terrible de l’Académie Française », l’Écrivain et Journaliste du Figaro, Jean-Marie ROUART.

En effet, le petit-fils de Christine ROUART, Jean-Marie ROUART, s’est distingué récemment dans les médias nationaux en étant « vent debout » contre l’écriture inclusive, le franglais et la muséification de la langue française à Villers-Cotterêts (la Cité Internationale de la langue française). 

Entre deux dédicaces, le grand homme à l’allure d’ourson et meilleur ami de Jean d’ORMESSON, Jean-Marie ROUART, me confie que son nouveau roman, La Maîtresse Italienne, sortira bientôt, juste avant sa nouvelle pièce de théâtre, Le Bar de l’Oriental, qui se jouera au théâtre Montparnasse en janvier 2024

 

Le nouveau roman historique de l’Académicien, Jean-Marie Rouart, « La Maîtresse Italienne »

 

 

Parmi les rangées d’auteurs célèbres, sagement assis derrière leurs pupitres, comme des écoliers légèrement dissipés, je reconnais aussi l’essayiste et journaliste, Éric NAULLEAU qui déplore « la baisse du niveau scolaire des français et l’appétence pour certaines jeunes filles de faire des plans de carrières hasardeux dans le métier tout nouveau de l’influence à coups de chirurgie esthétique ». La démonstration force le respect, même si la situation brossée par le journaliste donne la chair de poule. Est-ce « La faute à Rousseau » ? La lecture de son pamphlet des temps modernes m’éclairera sûrement sur la question…L’homme est sympathique au demeurant et extrêmement brillant. Après avoir discuté et s’être prêté au jeu des selfies il me balance avec humour : « Il y aura un avant et un après ! Vous n’avez pas peur Mademoiselle ! »

 

Eric Naulleau présente son nouveau pamphlet « La faute à Rousseau » à la journaliste, Estelle Guei

 

Plus loin, une grande femme brune et mince aux cheveux courts, vêtue d’une élégante robe noire à la Coco Chanel attire mon attention. Je m’approche de son livre à la couverture énigmatique présentant le portrait en noir et blanc d’une femme des années folles. L’autrice sourit : « Achetez-le ! Cynthia c’est l’histoire d’une Mata Hari américaine ! Quand vous le lirez tous les hommes tomberont à vos pieds ! » Son sens de la formule et bonne humeur contagieuse m’amusent. Je décide de me procurer cet intrigant ouvrage qu’elle me dédicace gentiment sans se déconcentrer quand les fans l’interpellent. Il s’agit de Stéphanie des HORTS.

Mon livre à la main, je flâne alors dans le majestueux hôtel particulier, aux hauts plafonds, parquet ciré et aux imposantes tapisseries murales, où s’alignent de beaux livres et de belles plumes ! Le public gracieux est pomponné comme un 31, la coupe de champ’ à la main. J’y retrouve quelques amis, comme Gael-Philippe SCHURCH de TANNES avec sa moustache et son style sartorial, si reconnaissables. Ainsi qu’une jolie surprise : le Directeur-Adjoint du Figaro, Bertrand de SAINT VINCENT, que j’avais interviewé quelques semaines plus tôt, pour la sortie de son nouveau recueil de nouvelles « Une certaine désinvolture », publié aux éditions du Rocher. En compétition avec Gaspard KOENIG, lors de la dernière remise du Prix Interallié chez Lasserre, je demande malicieusement à Bertrand de SAINT VINCENT,  s’il reviendra avec un prochain roman ?

 

 

La journaliste Estelle Guei et l’adepte du style Sartorial (l’art du tailleur), Gael-Philippe SCHURCH de TANNES au Cercle de l’Union Interalliée

On discute de nos coups de cœur littéraires en dégustant de délicieux petits fours dans l’un des salons coquets, avant de prendre quelques photos et d’échanger avec l’ancien Premier Ministre, Alain JUPPÉ et le nouveau Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Amin MAALOUF

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