Au micro d’Estelle GUEÏ, le musicien des stars, Geoffrey SECCO, se livre sans concession sur son hypersensibilité musicale, sa vision de l’après-vie et son amour pour Paris. Nous en profitons pour féliciter les 6 gagnants du jeu concours, qui assisteront au Concert Sous Hypnose, au Trianon, à Paris. Rencontre…

Par Estelle GUEÏ

Bonjour Geoffrey, vous avez joué aux côtés des plus grands artistes internationaux comme Charles AZNAVOUR, Patricia KAAS, Pascal OBISPO, Robbie WILLIAMS ou encore Yannick NOAH, pour ne citer qu’eux. Racontez-nous comment vous êtes tombé dans la « marmite musicale » ?

Par hasard, lorsque j’avais 7 ans je me suis retrouvée dans une maison où il y avait un piano, naturellement je me suis installée. Cela a été une révélation, à tel point que mes parents ont voulu m’inscrire au conservatoire, seulement il n’y avait plus de place. La musique était une vraie vocation, donc après mon bac, j’ai quitté ma province pour monter à Paris et prendre des cours à la Fac. Pendant 10 ans, j’ai eu la chance d’être formé par un professeur extraordinaire, qui m’a appris à gérer mon stress avant les auditions, en pratiquant des exercices de respiration et de visualisation. C’est tout naturellement que je me suis toujours intéressé à lui grâce à lui à l’hypnose.

Comment vous présenter aux KissCiteurs qui ne vous connaissent pas encore, car vous portez plusieurs casquettes?

Je suis musicien professionnel depuis l’âge de 20 ans et passionné par tout ce qui touche au domaine de la spiritualité.  J’aime m’interroger sur la conscience, le processus d’apprentissage, comment booster les capacités de son cerveau… Donc ces questionnements m’ont motivé pour me former en parallèle de mon métier de musicien, au yoga, à la médecine chinoise et aux différentes. En même temps que ma carrière se développait, je me suis rendu compte que je voulais vraiment évoluer aussi dans ce domaine…

Comment me présenter ? Comme quelqu’un qui est musicien et profondément passionné par l’humanité dans ce qu’il a de plus beau. C’est-à dire sa transcendance, sa conscience. J’ai envie de communiquer là-dessus et de proposer des expériences où le public pourra vivre toutes ces émotions et interrogations !

On sent que votre sensibilité à fleur de peau influence votre carrière musicale. Vous évoquez la transcendance. Partagez-nous votre vision très personnelle de l’au-delà ?

Ma vision très personnelle est qu’après la vie nous vivons une expérience qui est celle qui est racontée par des personnes qui ont fait des expériences de mort imminente (EMI). Aujourd’hui ces phénomènes sont très documentés, car c’est 5% de la population mondiale qui l’a vécu. C’est 20% des personnes réanimées qui le vivent aussi. Beaucoup ont vécu par exemple une expérience de sortie de corps, d’avoir marché vers la lumière ou d’avoir rencontré un proche disparu ou un être de lumière. La psychiatrie et la psychologie ont défini 16 étapes de EMI, qui ont été étudiées par des scientifiques. De nombreux témoignages ont été recueillis, au-delà des croyances, des religions, traditions et cultures à travers le monde.

Personnellement, en quoi croyez-vous alors ?

C’est très personnel et peut-être de l’ordre de la croyance, mais je pense qu’après la vie terrestre nous serions dans une sorte d’immense espace, où le temps n’existerait pas vraiment. Où l’information se mêle à l’amour.  On aurait alors accès à tout un tas d’informations. Puis au bout d’un certain temps, sachant que le temps n’existe pas (rires) , l’âme se réincarne. Je crois en la réincarnation.

Parlez-nous de votre concept « Spectacle Sous Hypnose » 

Ce que je propose justement ce n’est pas du tout ma croyance, c’est de vivre les étapes symboliques d’une expérience de mort imminente (EMI), au-delà des dogmes, des croyances et religions.

Concert Sous Hypnose se vit comme un scénario où le spectateur est acteur !

Que la personne soit catholique, musulmane, bouddhiste ou athée, elle pourra explorer  ses propres croyances et aller au-delà de ce qu’elle croit.

C’est un sacré défi, sacré pari ! (rires)

Oui, carrément ! En fait, je trouve cela génial de ne laisser personne sur le carreau, car bien que nous ayons des croyances différentes, nous nous sommes tous posé des questions sur la mort. Donc l’idée est de proposer au public un moment où ils pourront explorer cela.

Quels sont les retours du public après avoir assisté à vos concerts sous hypnose ?

Les témoignages sont magnifiques. Certaines personnes affirment avoir retrouvé leur défunt père et lui avoir pardonné 27 ans après grâce au Concerts Sous Hypnose. Pour cette personne cette expérience a été salvatrice. D’autres ont reçu des messages sur la leçon de vie. Je ne sais pas si tous ces témoignages sont de l’ordre de la symbolique, de l’énergétique ou du spirituel, mais en tout cas l’expérience leur a fait du bien !

Quels messages voulez-vous transmettre aux KissCiteur pour venir au concert ?

Venez explorer ce que en quoi vous avez toujours cru, mais n’avez pas voulu explorer. Venez explorer votre profonde conviction ! 

Racontez-nous votre rencontre avec l’auteur Bernard WERBER qui sera en première partie de votre concert ?

Depuis ado je suis fan de Bernard WERBER et de son roman-fiction « les Thanatonautes », que j’ai lu à 14 ans. Il raconte comment dans un futur proche, des scientifiques se mettent volontairement en état de mort imminente (EMI) pour aller visiter l’au-delà.

Il y a toute une histoire, un peu comme la conquête de l’espace, mais en mode conquête de la conscience !

J’ai apprécié tout particulièrement ce roman car il s’inspirait de la mythologie égyptienne, tibétaine et grecque. Un jour, Bernard WERBER est venu à un autre concert « Voyage Héros », il a particulièrement accroché, d’autant plus qu’au même moment il avait un spectacle dans la même veine, qui s’intitulait « Voyage Intérieur ». Son spectacle proposait aussi aux gens de partir dans une méditation avec de la musique. On s’est senti assez alignés en termes d’idées et quand j’ai eu envie de faire produire ce spectacle sur l’au-delà je l’ai tout naturellement invité, et j’ai eu la chance qu’il ai accepté.

Une personne de cette envergure c’est un honneur de l’avoir en première partie ! D’ailleurs habituellement les premières parties sont de personnes un peu moins connues, mais en l’occurrence il se trouve que Bernard WERBER est beaucoup plus connu que moi (rires). C’est l’un des auteurs français le plus prolifique dans la littérature contemporaine. Il a vendu 30 millions de livres, traduit dans plus de 30 langues, c’est un honneur ! On ne peut pas parler de « première-partie », mais de « début de soirée prestigieux ».

La destination qui vous symboliserait ?

l’Amazonie !

Au quotidien, quelle est votre philosophie de vie pour être zen ?

Essayer de voir ce qui est beau et positif chez toutes les personnes et sur le monde. Parfois je me surprends à émettre des jugements, à ressentir de l’injustice, alors j’essaye de voir ce qui est beau dans ce que je vis dans l’instant présent, au lieu de le dénigrer.

En fait c’est être ancré dans l’instant présent. « Ici et maintenant ». Est-ce la clef du bonheur ?

L’instant présent on peut le vivre de plein de façons différentes, donc je m’efforce de le voir de la façon la plus belle ! Le transcender.

Votre Power Word quand vous avez besoin de vous booster ?

Quand je suis à plat mon Power Word, je me dis que je vais m’en sortir. Que c’est normal parfois d’être moins en forme, nous sommes humains. Le propre du courage justement est de puiser de la force en nous lorsqu’on est découragé. 

Les médias évoquent souvent l’hypersensibilité. A l’écoute de vos réponses, je sens qu’au-delà de votre métier de musicien vous êtes aussi hypersensible. Comment vivez-vous cette hypersensibilité ?

C’est très important d’être sensible, de s’interroger sur ce qu’on a envie de faire avec cette hypersensibilité afin qu’elle nous soit utile. Bien l’appréhender et la comprendre permet d’avoir une vie plus agréable. Souvent j’incite  les personnes hypersensibles à mieux utiliser cette faculté pour être plus heureux, aligné et utile aux autres. 

C’est un beau message d’espoir, de paix et d’amour ! Pour finir, quelles sont vos adresses atypiques parisiennes quand on veut se transcender ?

C’est très marrant, car ce matin, même si ce n’est pas mon habitude, j’ai pris le petit-déj au Crillon. C’est un lieu très beau, j’ai vachement apprécié ce moment, même s’il faut claquer 40 balles dans le petit-déj’ (rires). Le cadre est très beau, le personnel est hyper attentionné. Vous vous sentez comme soigné, on prend soin de vous. C’est un lieu que je pourrais recommander. Sinon j’aime bien marcher le long du Canal de L’ourcq et du Canal Saint-Martin, près de République. Je pense aussi au Sacré-Cœur. C’est un lieu qui peut paraître banal, car hyper-touristique, mais en haut de la Butte Montmartre on a l’impression de prendre de la hauteur et de voir tout Paris. Depuis 20 ans que je suis parisien, je vis dans le 19ème, cet endroit distille une énergie unique. C’est un lieu qui transcende !