Ce qui reste d’un amour

Après le succès de l’Idiot et les 1500 représentations du Portrait de Dorian Gray, voici la nouvelle création contemporaine de la Compagnie de Thomas Le Douarec !

Par Estelle GUEÏ

 

Nous ne présentons plus Thomas LE DOUAREC, acteur, metteur en scène et scénariste, qui a aiguisé ses talents aux Cours Florent et participe pour la 32^ème fois au Festival d’Avignon. Nominé aux Molière en 2011 pour son rôle dans la pièce Mike, Thomas LE DOUAREC a joué dans les films Le Paris avec Didier BOURDON, Nos amis les terriens de Weber et Le portrait de Dorian Gray. Depuis 2021, Thomas LE DOUAREC codirige le théâtre des Lucioles à Avignon.

 

 

Dernièrement votre magazine KissCity Paris avait couvert le Festival dédié à Molière, à Versailles, où la troupe de Thomas LE DOUAREC présentait Le Misanthrope devant un public conquis.  A nouveau, sur les planches du Festival d’Avignon, Thomas LE DOUAREC retrouve pour la dixième fois sa partenaire, Caroline DEVISMES, comédienne, chanteuse, danseuse et musicienne ayant chanté dans l’émission de Jean-Pierre FOUCAULT  « Les années tubes » sur TF1.

Tous deux interprètent un couple parisien du 18^ème arrondissement évoluant dans le milieu du spectacle. Hugo est musicien, et Alice, se cherche comme comédienne. 1 an après leur rupture, Alice décide de mener ses pas, à 3h du matin, vers son ancien compagnon. « Le code n’a pas changé » dira-t-elle avec malice. S’ensuit une conversation tardive ou matinale, où souvenirs, récriminations et nostalgie émergent.

Cette pièce interprétée avec brio et réalisme décrit la difficulté d’aimer. De se mettre à nu.

Affronter ses angoisses les plus profondes, comme la peur de l’abandon, l’engagement, la recherche de sécurité, la quête de sens et d’idéaux.  Ce qui reste d’un amour laisse un goût à la foi d’inachevé et ouvre le champ des possibles. Car même si Alice a fait le choix de s’investir dans une relation confortable avec « le photographe blond à la jolie maison parisienne », la vie bourgeoise impacte l’héroïne lorsque son ancien amant lui déclarant sa flamme, lui susurrera : « L’amour, le vrai, ne meurt pas. Ce sont les relations qui prennent fin. » Que choisira Alice : une vie bourgeoise bien rangée ou une vie aventureuse à New-York ?

 

 

Ce qui reste d’un amour

De Carlotta CLERICI

Théâtre des Lucioles 

Durée :1h30

Tarif : 20 euros

Jusqu’au 30 Juillet

 

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