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Castex Chinois

Nul n’a pu rester insensible à la dernière émission de Pascal PRAUD, diffusée sur C News, où la journaliste Sonia MABROUK revient sur son entretien effarant avec le Premier Ministre, Castex, qui était son invité en matinale d’Europe 1. Il est important de souligner le courage de ces journalistes, objectifs, méticuleux et intellectuellement libres, qui osent exprimer des avis à contre-courant de la pensée unique ! A travers leurs analyses, parfois incomprises, décriées, tronquées ou décontextualisées, ces figures médiatiques partagent au public des vérités. A la rédaction de Kiss City Paris, nous avons toujours eu à cœur de défendre et diffuser, une information juste, sourcée et étayée. Par conséquent, à travers ce post nous jouons les lanceurs d’alertes pour défendre nos libertés fondamentales, car à les entendre, nous serons encore en pandémie pendant 10 ans ou pire, à vie !

Par Estelle GUEÏ

 

Qui sont les lanceurs d’alertes ?

Le journaliste Pascal PRAUD sur C News.

Qu’on aime ou pas Éric ZEMMOUR, BHL, Jacques ATTALI ou encore Michel ONFRAY, leurs questionnements polémistes et philosophiques, font avancer l’humanité. Leur soif de compréhensions, nous donnent une lecture fluide du monde contemporain, et nous incitent à sortir des entraves de la pensée unique, qui est aujourd’hui dominante chez les individus du « Nouveau Monde ».

Avant de revenir sur la saisissante interview de Sonia MABROUCK, qui a tenu tête à CASTEX, en le mettant face à ses nombreuses incohérences, revenons sur le phénomène des lanceurs d’alertes. Qui sont-ils ? Et comment leurs actions font évoluer nos sociétés ?

Dans la mouvance des médias indépendants, des philosophes et des héros des temps modernes, un nouveau phénomène de société prend de l’ampleur depuis 1990 : les lanceurs d’alertes. Entre dénonciation et désobéissance, ils

La journaliste d’Europe 1, Sonia MABROUK, recevait le Premier Ministre, CASTEX.

se battent pour une cause représentant un risque pour la santé ou l’environnement. Au nom du bien commun, de l’intérêt public ou général, les lanceurs d’alertes diffusent une information sensible, qu’ils paient parfois au prix de leur tranquillité, santé financière ou physique. Par exemple, on se souvient du scandale du tristement célèbre coupe-faim, Mediator, et de la lanceuse d’alerte, Irène FRACHON, qui a tenu tête à l’industrie pharmaceutique et au laboratoire Servier. En effet, la pneumologue avait constaté que les composant du Mediator provoquaient de nombreux décès. Grâce à son alerte, le médicament a été retiré du marché depuis 2009.

Animé de bonnes intentions, apolitique et de bonne foi, le lanceur d’alerte, n’est ni un délateur, ni un traître. Certains ont mené batailles pour nous sensibiliser sur la mortalité des abeilles, les risques de l’amiante ou le scandale financier de l’affaire Clearstream. Le dernier en date, est le fondateur du site d’informations Wikileaks, Julian ASSANGE, qui depuis son emprisonnement à Londres, pour piratage informatique, est devenu un héros international de l’information libre !

A la rédaction de Kiss City Paris, l’amour de la justice nous anime, mais sommes-nous pour autant des lanceurs d’alertes ?

Pas si sûr, car nous prônons des valeurs à tendances consuméristes, parfois superficielles, mais enrichissantes pour l’âme et l’esprit. « Amen » dirons-nous à nos lecteurs, qui nous suivent pour nos placements de produits, rubriques divertissantes, interviews show-bizz et l’art de vivre à la française que nous revendiquons !

Donc, exceptionnellement, nous allons jouer les lanceurs d’alertes, car notre art-de-vivre à la Française est en danger !

L’art de vivre à la Française en danger !

Les ours du confinement dans nos restaurants.

Le peuple Français est pris en otage par des technocrates, qui quelques mois auparavant ne pensaient même pas servir de telles fonctions étatiques. Nous sommes « condamnés à mourir par un gouvernement qui ne connaît pas la vraie vie ». A longueur de plateaux TV, les technocrates cyniques à cravates, nous distillent, par l’intimité de nos écrans, un discours d’un paternalisme autoritaire.

Prôner la fermeture des lieux culturels, des restaurants, des cafés, des hôtels et des discothèques, est un CRIME DE LESE MAJESTÉ. Quelle hypocrisie, alors qu’après le 1er confinement, les clubs échangistes, contrairement aux discothèques, étaient ouverts ! Leur langage dédaigneux à l’encontre des « commerces non essentiels », est révélateur du malaise et de la fracture sociale, vers lesquelles nous nous dirigeons, s’ils ne prennent pas la pleine mesure de leurs décisions incohérentes et liberticides.

A l’heure où je rédige cet article, les résultats de l’ETUDE DE L’INSTITUT PASTEUR, ComCor sont en cours de publication. Cette étude, tant attendue et qui serait depuis jeudi 10 décembre 2020, sur un « coin de bureau », a été menée cet automne sous la houlette du Professeur FONTANET. Selon la notice d’information du Conseil scientifique, l’objectif est de « comprendre comment et dans quelles situations les personnes ont été infectées par le Covid-19 ».

Pourquoi jouer la montre en ne diffusant pas cette fameuse étude de suite ? Car en attendant, nos commerçants indépendants de proximité et diffuseurs culturels  risquent de disparaître.

 

Une opposition muette

Alysson, la coiffeuse qui est décédée suite à la fermeture de son commerce « non-essentiel ».

L’opposition est silencieuse…Personne n’ose se mouiller, par peur d’une explosion sociale. Même les artistes et « têtes d’affiches » qui étaient les premiers soutiens de campagne d’Emmanuel Macron, n’osent plus monter au créneau, au risque de voir leurs professions et établissements disparaitre.

Le philosophe Bernard-Henry LEVY a osé s’exprimer dans le journal Le Point, en prenant la plume : « Ouvrez les théâtres et les lieux culturels et restaurants…Prenez la mesure de ces interdictions ! »

Les Français sont ballotés et infantilisés, à coups de « stop and go ». Tandis que des générations sont sacrifiées, des personnes meurent à petit feu, à cause de l’isolement, de l’absence de perspectives, de pathologies mentales qui s’agravent et des suicides en masse. Ces vagues suicidaires touchent aussi bien les étudiantes qui ont perdus leurs jobs, que les mères aux foyers qui n’arrivent plus à nourrir leurs gosses. Ce n’est plus seulement les agriculteurs ou les commerçants. La réalité est là : aujourd’hui en France, les victimes silencieuses qui se suicident provoquent plus de décès que le COVID-19. Arrêtons de gouverner avec la politique de la peur, au risque de créer une armée de dépressifs et de frileux. Il est d’ailleurs curieux de constater comment au fil des siècles le Français si téméraire, humaniste et avide de liberté, est devenu l’ombre de lui-même : frileux, hypocrite, lâche et orgueilleux !

 

Où sont passés les téméraires ?

Olympe de Gouges, femme politique considérée comme une des pionnières du féminisme français.

Nous sommes loin des personnages qui ont contribué aux heures de gloire du drapeau tricolore : Voltaire, Rousseau, Robespierre, Olympe de Gouges, Napoléon Bonaparte, Simone Veil, Sartre ou De Gaulle ! Nous paraissons englués dans une génération où rien ne bouge, où nous subissons en silence un monde qui s’effondre. Dirigé par des technocrates incompétents, entretenus par les impôts des millions de français et évoluant dans un monde où ils peuvent du jour au lendemain, faire cesser les turbines d’une usine, faire moisir les stocks des restaurants et déprogrammer des événements ! Voilà la France dans laquelle nous vivons. Le pire, est que les citoyens sont les reflets de ceux qui nous gouvernent. Cela signifie-t-il que la majorité de nos concitoyens sont soumis, décérébrés, incompétents, aveugles et inertes ? Au vu des combats et sacrifices qu’ont mené ces hommes et femmes de notre nation, il serait indécent de prôner un contemporain proche de la coquille vide, plutôt que de l’homme ou de la femme libre et éclairé.e !

 

Vers une crise économique

La petite mort de la culture.

Une enveloppe supplémentaire de 35 millions d’euros a été allouée à la culture. Mais qui remboursera la dette ? De plus, ces budgets ne couvrent pas le manque à gagner depuis les mois de cessation d’activité. La fermeture des lieux culturels, restaurants, bars, hôtels (ne parlons même pas des discothèques), risquent de s’éterniser jusqu’en mai 2021. Beaucoup ne survivront pas jusqu’au printemps…. Des professions et projets de vies sont anéantis.

Au-delà de l’aspect sanitaire, ce qui est alarmant, est cette crise économique qui commence à poindre derrière les effets d’annonces. Cette fameuse crise économique (dont de nombreux médias nous avaient alertés bien avant le COVID-19 ) est révélatrice des nombreux dysfonctionnements qui gangrènent notre beau pays. Système de santé défectueux, accueil en surnombre de migrants dans de mauvaises conditions, dénivellement du niveau scolaire, montée des extrêmes religieux, libertés individuelles réduites, fracture sociale, accroissement de la dette, incohérences de nos dirigeants…

Parfois les révoltes ne s’organisent pas forcément dans les capitales, mais dans les campagnes. Je cite cet acteur culturel désespéré au micro de Pascal PRAUD : « On est en province, on a des cerveaux. On nous prend pour des rigolos ! Psychologiquement on n’en peut plus. Il nous faut des perspectives d’avenir ! »

Film « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? »

Ce cri du coeur, me fend le mien, mais me fait sourire à la fois, en pensant au titre de ce fameux film des frères Zucker  : « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? »

Réponse en suspend….

Avant de clôturer cet article inhabituel dans notre media, je m’interpelle également sur l’ouverture du métro de la ligne 14, sous une pluie d’applaudissements, alors que nos espaces culturels CHR sont à l’arrêt….

Comme dirait Sonia MABROUCK : « Les silences en disent longs »

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Cher.e.s KissCiteurs, soyez libres de réfléchir par vous-même et ayons le cœur en fête, même si nous ne sommes que 4 ou 6 à la table de Noel ou tout seul au 1er de l’an !

 

 

 

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